Promenade en amoureux (pv Mary)

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Vince avait vu juste, la jeune fille souffrait bien de déception amoureuse, maintenant c’était à lui d’aller doucement pour ne pas la brusquer encore plus. Il emprisonna sa main dans le creux de la sienne et resta silencieux au début de la marche, Vince était quelques peu plongé dans ses songes, les paroles de Mary l’avait un peu déstabilisé. Il avait un peu peur de n’être pas à la hauteur de ses espérance, entant que fille bafoué par l’amour elle allait sûrement marché sur des œufs, pour évité un échec de plus et sombré dans la dépression. Il serra un peu plus sa main comme pour lui envoyer un message, lui disant qu’il sera toujours là à ses cotés. Vince comprenait beaucoup ce sentiment qui la rongeait, il était passé par là également, mais une toute nouvelle histoire commençait et celle-ci semblait digne d’un roman de conte de fée. Il détourna son regard vers elle et lui offrit un merveilleux sourire. Vince pouvait avoir tout d’un charmeur quand il voulait, sans oublier cette pointe de romantisme qui fait de lui un homme tout à fait exceptionnel.

-Le coin est vraiment splendide….Je me sens vraiment bien ici et en plus je suis en charmante compagnie, que pourrais-je demandé de mieux ?

Il stoppa soudainement la marche pour l’enlacer comme un fou. Mary était comme une drogue, il ne pouvait plus sans privé, sauf par obligation. Lentement, il caressa sa longue chevelure, qui sous la lumière du soleil était l’équivalent de l’or, et rapprocha son visage au sien avec désir. Comme un enfant, il titilla son nez avec le sien, puis finit par capturer ses lèvres pleines et chaudes, qui l’obsèdent depuis le départ. C’était la première fois que Vince embrassait autant une personne sans bavures ou autre choses désagréable, faut dire qu’avec Mary il était plus sure de lui ou peut-être un homme nouveau. Quand il ôta ses lèvres des siennes, le jeune garçon eut un petit rire enfantin, leur relation était tellement pure qu’on aurait dit plus une petite amourette enfantine, qu’un flirte d’adolescent. Vince ne voulait surtout pas sauter des étapes, quand il regarde Mary, le jeune garçon ne voit qu’une chose : un fragile papillon sans défenses qui cherche à tout prix une protection. La protection, elle l’avait trouvé… A présent c’était à lui de conserver son rôle et de la mener à bien pour que sa cher et tendre puisse s’épanouir en relation. Il sourit tendrement à Mary et délicatement fit parcourir ses doigts sur son visage. Ses traits étaient fortement dessinés et la pâleur de son visage était identique à celui d’une poupée d’antan. Mary avait beaucoup de grâce et de charme, comment aurait-il pu resté de marbre devant une tel beauté, pleine de vertus….

-Whaou….J’ai l’impression de découvrir une autre facette de toi. Déjà que tu étais magnifique dans la salle, voilà que mon cœur s’emballe à nouveau pour cette jeune fille qui se tient face à moi.

Sortir lui faisait beaucoup de bien, ses larmes avaient complètement disparut et un peu de rougeur se faisait connaître sur ses joues. Mary avait tout d’une princesse, il ne lui manquait plus qu’une longue et jolie robe et Cendrillon était à Camp Rock. Vince resta un peu béa, il ne la méritait pas….En face d’elle, il avait l’air d’un idiot, d’ailleurs les regards des passants en disaient long sur le choc en les voyant tout les deux. Ils connaissaient tous de leurs statuts sociaux et Vince n’avait rien à faire avec une fille du grand monde. Il se mordit la lèvre un peu honteux et détourna son regard de ses radoteurs, le plus important était ce que elle ressentait et son amour pour lui semblait des plus sincère, sinon Mary n’aura jamais versé de larmes.

-Tu penses pouvoir fermé les yeux sur eux ? Je pense que ce genre de remarque va…Nous suivre jusqu’au bout et je doute que mes parents soit d’un autre avis. Quoi qu’ils te connaissent pas encore…Comment ne pas craqué pour une telle gentillesse ? Moi je t’aime Mary et tan pi si ça leur déplait.

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Sa vie amoureuse si on peut dire ça n'avait pas été très bonne. Il n'y avait jamais eu d'amour, juste de l'affection et de l'attirance. Alors que l'amour vaut bien plus que ça. Elle connaissait enfin ce sentiment de bonheur qui lui donnait des ailes. Elle sentait son coeur battre bien plus vite quand il s'approchait d'elle. Elle frissonnait alors qu'il faisait chaud. Elle ne voulait en aucun cas le quitter. L'amour vous surprend un jour. Il frappe à votre porte et sans savoir pourquoi, vous le laissez entrer. Il semble tellement joyeux que sa présence vous rend heureuse. Aujourd'hui, celui qui avait frappé à sa porte. C'était lui. Ce grand homme qui la tenait par la main mais qui par plaisir ne cessait de la regarder et de l'embrasser. Et elle n'était pas contre. Elle ne s'était pas demandée pourquoi elle était tombée dans ses bras si rapidement. Tout en lui l'avait totalement séduite. Ses yeux...Son sourire...Et tellement de choses invisible qui vous semblent visibles quand la personne est présente si près de vous qu'elle vous ouvre son coeur et qu'elle vous laisse entrer dans son coeur sans ticket, sans droit d'entrée, juste avec un sourire et un regard. C'était imprévisible et si réel quand on le vivait. La promesse dans un regard d'un avenir mais avant tout d'un amour.
C'était vrai ce qu'il disait. Même si elle n'était pas d'accord avec la "charmante compagnie". Mais quand on aime, on croit. Alors elle crut et bu ses paroles. Elle voulait lui rendre son compliment car il était vrai d'abord pour lui. Puis il s'arrêta et se mit face à elle. Elle sourit car elle savait ce qui se passerait. Juste un moment magique qui la rendrait encore plus heureuse. Encore plus de bonne humeur. Encore plus amoureuse. Il caressa ses cheveux et elle fût prise de doux frissons de la tête aux pieds. Il s'approcha un peu plus de son visage et titilla son nez. Son coeur battait de plus en plus vite. Heureusement qu'il ne sentait pas qu'elle l'affolait autant. C'était un vrai électrochoc pour lui. Même morte, elle se réveillerai s'il était près d'elle. Mais là, elle ne comptait pas laisser sa vie s'arrêter maintenant. Elle voulait profiter au maximum de celui qu'elle aimait, de cette vie qu'elle avait avec lui, de ses baisers, de cette tendresse qu'il ne cessait de lui donner à chaque seconde depuis leur rencontre. Et enfin, il l'embrassa une nouvelle fois et elle sentit frissonner de tout son corps mais elle ne voulait pour rien au monde arrêter ce moment. Il était si parfait. Dans tous ses gestes. Il ne lui avait jamais fait mal. Il avait toujours si fait attention à elle comme à un petit bébé sans défense. Sauf qu'elle n'était pas un bébé. Elle était une jeune femme en fleurs qui fleurissait un peu plus dès qu'il la touchait, dès qu'il l'effleurait. Il était "l'engrais" qui la faisait grandir. Il était celui qui faisait d'elle bien plus qu'une poussière dans cette galaxie. Il faisait d'elle le Soleil de sa galaxie, le centre de son monde sans jamais lui en demander sa permission. Elle grandissait, elle se semblait plus forte lorsqu'il était là mais dès son absence, elle savait qu'elle redeviendrait cette petite chose fragile et timide. Elle se méfiait et ne voulait pas qu'on lui fasse du mal. Mais en sa présence, tout était clair. Tout semblait simple. Elle se semblait confiante en elle, en lui, en eux, en tous. Il la regardait d'un regard si doux qu'elle se plongeait dans l'océan de ses yeux sans prêter attention à sa couleur. Il pouvait être rouge de sang, ou noir de colère, elle s'y plongerait quand même. Elle y irait avec lui n'importe où. Elle ferait n'importe quoi pour lui. Elle suivait juste son coeur et non sa raison. Tel était ainsi depuis quelques heures.
Elle rougit à ses compliments et baissa les yeux pour mieux plonger son regard dans le sien. Elle sourit et eut une folle envie de l'embrasser mais elle ne le fit pas. Il était tellement attirant comme un aimant. Elle lui aurait déjà sauté dessus si elle avait été hystérique. Elle se contenta juste de le regarder avec des yeux doux de tendresse et d'amour pour lui.

Arrête de me faire rougir...dit-elle d'une voix douce en souriant. Si tu savais à quel point mon coeur bat vite juste avec un de tes doux regards posé sur moi...dit-elle malicieusement.

Puis elle caressa sa nuque d'un air malicieux. Il était si plaisant et elle était totalement séduisante par son romantisme. Elle posa sa tête sur son torse une seconde comme pour se reposer. Mais elle n'était pas fâtiguée. Non, pas du tous. Son regard lui redonnait beaucoup de force. En plein milieu de la circulation habituelle au Camp, elle sentit les regards des autres. Elle regarda Vince et sentit qu'ils étaient un peu comme dans Cendrillon. Normalement, elle est pauvre et lui, riche. Ils avaient échangé les rôles. Mais qu'est ce que ça pouvait leur faire ? L'argent ne faisait pas le bonheur. L'amour lui le créait. En un rien de temps, il vous faisait voler et vous fait sentir être au paradis. C'était là où elle était. Nulle part ailleurs.

Moi aussi, je t'aime...dit-elle d'un voix suave. Et sache que je ne laisserai pas les autres nous écarter avec leurs regards. Il n'y a que nous qui comptons et peu importe les jugements...même de nos parents...

C'était vrai. Même si ses parents n'étaient pas pour, elle s'en irait avec lui. Même si elle en souffriait. Et elle en souffrirait. Elle ne voulait pas choisir mais celui qui lui avait apporté était devant elle. Elle ne voulait pas le quitter. Ni eux d'ailleurs. Mais avec lui, elle savait qu'elle vivrait le plus heureux des bonheurs.
Elle se calla dans ses bras puis après quelques minutes, elle lui reprit sa main et l'emmena dans un coin fait de solitude loin des regards, des méchants regards. Elle s'asseya sur la balade faite de bois, et enleva ses ballerines. Ainsi, elle effleurait l'eau. Et elle se recalla contre le torse de son chéri qu'elle ne pouvait plus quitter. Elle l'aimait trop pour ça.

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[[HJ :// ou la Vache !!! La longeur !!! :O: }}}

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Vince sourit à la réponse de la jeune fille, qui était cet ange en face de lui ? Qui se fichait éperdument des autres par amour pour le garçon ? Mary était de loin la fille la plus incroyable qu’il aurait connu durant son séjour au camp, alors pourquoi vouloir à tout prix les séparer ? Le destin serait-il obstiné ? . Quand elle captura sa main, dans le creux de la sienne, Vince hoqueta de surprise, qu’avait-elle encore en tête ? Il se laissa emporté par sa folie, comme poussé par une confiance aveugle. Avec Mary, il pouvait fermer les yeux sans crainte et se laisser entraîner dans la moindre folie sans penser au conséquence que cela pourrait engendrer. Tout deux ne faisait qu’un et ce fussent de cela que semblait s’écouler le mot amour… Vince avait enfin comprit le sens de ce sentiment, tout semblait tourner autour d’une et seul personne :Mary Torner. Elle l’emmena vers un petit pont en bois, bordant le lac ou était habituellement accroché les barques. Rapidement, elle ôta ses chaussures ballerines et s’assit au bord de celui-ci pour y faire tremper les pieds. Vince, le sourire aux lèvres resta un moment à la contempler. Ses pieds étaient petits et fins, tout en elle semblait vraiment fragile et délicat. C’était curieux de faire autant de fixation, Mary le rendait vraiment fou. Il prit place à son tour et ota également ses baskets ainsi que ses chaussettes. Il sursauta au premier contact avec l’eau, puis plongea pleinement ses pieds. Sa fraîcheur était agréable, surtout que le soleil brillait pleinement au-dessus de leurs têtes. La jeune fille , à nouveau se colla contre son torse et lui tendrement l’entoura de ses bras protecteurs. En moins ici, ils étaient à l’abri des regards indiscrets et pouvaient vivre pleinement leurs amours sans se soucier des regards médisants des autres campeurs. Tendrement, il glissa son visage dans sa longue chevelure et parsema sa nuque de baisers. Chose que la jeune fille semblait apprécier et histoire de la faire frissonner. Même si Vince avait tout du garçon parfait, il cachait tout de même un coté taquin, qui n’était pas si déplaisant. Avec désir, il huma au passage son parfum, puis posa sa tête sur son épaule, pour admirer le site. C’était sans doute l’une des plus belle vu du camp et en compagnie de Mary, l’instant était des plus magique. Il lui murmura quelques mots doux à son oreille, puis captura ses lèvres avec passions. C’était sans doute l’un des meilleurs moments pour faire preuve de tendresse à l’être aimé et qu’il avait bien l’attention de chérir jusqu’à la fin. Vince avait beau être encore un adolescent, il avait en tête beaucoup de projet, chose plutôt très rare pour une personne de sexe masculine.

-Je ne pensais pas un jour me sentir aussi bien…Si seulement le temps pouvait s’arrêté, alors là je serais l’homme le plus comblé. Avec toi…..Je me sens vraiment nouveau, j’ai tellement prit l’habitude de me renfermé et de m’apitoyé sur mon triste sort, que….Je me pensais incapable de me reposer sur l’épaule de quelqu’un sans la moindre crainte. Mais avec toi c’est tellement différent… Je pourrais être aveugle, que je n’aurais jamais aucune suspicion à ton égard. Tu es une fille vrai et tellement douce, que les mensonges ne sortiront jamais de tes lèvres.

Vince soupira et se reposa sur l’épaule de la jeune fille. Lui qui pensait que la vie était faite de fer, le voilà comblé par une douce présence, qui le rend toute chose. Silencieux, il observa avec attention, les barques qui naviguaient. Sa lui rappelait un peu Lagouna Beach, les rires qui s’élevaient était presque identique à ceux des enfants faisant des châteaux de sables ou autres activités. Il n’avait jamais cherché à s’amuser, pourtant il habitait près de l’un des plus beau coin de la Californie , faut dire quand ce temps là, il ne connaissait que la désolation et autres sentiments amers. Vince n’avait pas de copine, ni d’amis, seul sa famille l’entourait, mais la misère les rendait un peu de marbre. Il prit l’une de ses mains et entremêla ses doigts, le jeune garçon avait vraiment besoin de son contact pour hésiter. Mary était comme son Havre de paix, il suffisait qu’elle lui sourie pour que son cœur bat démesurément. Il embrassa tendrement la chevelure vénitienne de la jeune fille, puis glissa ses lèvres jusqu’à son oreille.
Qu’allait-il devenir après cet été ? Sans elle, il n’était plus rien,. Il sera à nouveau Vincent Thomas, le garçon le plus coincé de la planète, qui n’a que ses chansons pour exprimer son manque d’affection. Mary était bien plus précieuse à ses yeux que ce concours musical, elle était son avenir….Sa force intérieur. Ses yeux devinrent aussi brillants que le reflet du soleil sur l’eau. Il n’avait vraiment que ses stupides larmes comme solution. Pourtant, il devait rester fort pour ne pas la fragiliser davantage.

-Parle moi un peu de ta famille ?

Vince ne connaissait pas grand chose de sa personne ; Pourtant sa vie de château ne semblait guère être apprécié, comme quoi il ne suffisait pas d’argent pour être heureux, mais d’amour. Mary avait des tourments, des fantômes qui la hantaient constamment, un point qui semblait les avoir unis malgré leurs différences sociales. Il serra un peu plus sa main, comme pour lui faire comprendre qu’il partageait sa peine et qu’elle pouvait se dévoilé sans crainte. Vince n’avait pas l’attention de la décevoir comme tout ces autres hommes qu’elle a pu fréquenté auparavant, mais pour cela il devait avant tout comprendre ses tourment et essayer de lui faire passer se mal être.

-J’ai besoin de savoir pour comprendre ce mal qui te ronge depuis le début. J’ai envie d’être avec toi à cent pour cent et pour cela tu dois me faire part de tes angoisses et autres. Je ne veux pas simplement t’aimer, mais aussi te protéger jusqu’au bout et faire mon maximum pour que tu puisses te sentir bien en ma compagnie.

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[HJ : Question d'habitude...et de défis aussi.]

Ses baisers la faisaient frisonner et la faisait sourire. Pendant ce temps, elle s'aggrippa à ses épaules et à son dos. La sensation qu'il lui faisait ressentir était bizarre. Elle sentait une sensation d'amour monter un peu plus en elle. Elle était totalement sous le charme du jeune homme. Il était parfait, agréable, aimant et au même point, aimé. Il avait tout pour plaire et ce n'était pas que le physique. Il était ce qu'elle avait toujours rêvé d'avoir, le garçon qu'elle avait toujours voulu rencontrer. Il était simple, tellement compréhensif. Il faisait tellement attention aux choses auxquelles il tenait. Comme elle. Elle avait l'impression d'être un vase en verre tellement fragile qu'il prenait dix mille précautions pour qu'elle ne se brise pas. Tout pour qu'elle n'est pas mal. C'était son but. L'aimer et la chérir. Ce qu'il faisait comme avec ses baisers qui la rendaient un peu plus comblée à chaque minute. Il était doux avec elle. Dans ses gestes. Dans ses regards. Il était sa protection. Ses remparts qui faisaient qu'elle ne pouvait pas tomber ni se briser en mille morceaux. Il posa sa tête sur son épaule comme un petit enfant et elle sourit à cette pensée. Ses mots étaient doux, si doux, si gentils, si aimants, si frissonnants. Elle sourit encore plus. Elle ne fit pas attention à la vue ni au paysage même si elle savait qu'il était magnifique et un des plus beaux de Camp Rock. Ce qui lui important l'être près d'elle qu'elle n'arrivait jamais à quitter même pour des milliards de dollars. L'argent ne fait pas le bonheur et elle en était au courant. Puis il l'embrassa et elle passa une de ses mains dans la nuque de son cher grand amour. Elle se laissa aller dans ces moments-là sans se demander les conséquences que ça aura ou si ça en aurait. Et ce n'était pas vraiment le cas. La passion qu'il mettait, elle la ressentait aussi. Il y a des moments où ainsi, on a envie que rien ne s'arrête. Mais tout a une fin. La vie, par exemple. Le bonheur. Mais elle ne voulait pas y croire. Elle savait qu'il la rendrait toujours heureuse et qu'il ferait tout pour qu'elle nage dans le bonheur. C'est ce qu'elle faisait. Nager dans le bonheur en sa compagnie. Et elle le vivait aussi. Ce baiser se finit. Elle était un peu triste. Elle aurait voulu qu'il ne s'arrête jamais. Qu'il continue à l'infini.
Ses paroles étaient douces et prononcées avec amour. Elle ne pouvait s'y opposer. C'était sa pensée. Elle le croyait et elle pensait la même chose.

Tu es tout ce qui compte pour moi. dit-elle en souriant et en caressant ses cheveux.

Quand leurs regards se croisaient ainsi, elle avait envie de sentir sa peau encore un peu plus près d'elle et qu'il l'embrasse. Mais "envies" ne rime pas avec "réalité". Elle continua à sourire puis il reposa sa tête doucement. Elle regarda alors aussi le lac silencieux qu'il était et charmant comme Vince. Peut-être un peu moins. Ou alors, lui l'était bien plus. Il l'était bien plus. Certains "élèves" se promenaient en barque, entre amis ou en couple. Des rires s'échappaient de quelques barques. Tout semblait clair. Pas d'incertude. Le bonheur ne faisait qu'émaner d'eux et de cet endroit, ce lieu. Puis en approchant ses lèvres d'une de ses oreilles, il lui demanda de parler de sa famille. Sa famille. Beaucoup de choses à dire. Puis il continua de parler. Il lui dit qu'il voulait la protéger, pas seulement l'aimer. Ses mots étaient si doux. Elle sourit et alla se caller contre lui, dans ses bras, contre son torse. Elle se rapprocha tellement de lui qu'elle finit par entrecroiser leurs jambes pliées. Elle avait confiance en lui et n'avait aucune crainte. Elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance. Sinon elle n'aurait pas été avec lui autant de temps, non ? Leurs gestes n'auraient pas été si affectifs, non ? Elle avait confiance, et c'était important. Alors elle se confit comme si elle le connaissait depuis bien plus longtemps.

Je suis anglaise d'origine et on a du partir parce que mon père s'était fait muté. J'ai toujours été chérie et gâtée quoi qu'il arrive. Et mon père a toujours gagné plus. Ma mère a commencé à sortir plus. Ils ont profité de leur argent, de leur vie, de leur luxe. Et nous, mes soeurs et moi, - oui, j'ai oublié de te dire que j'avais des soeurs - on a beaucoup bossé pour que nos parents soient fières de nous. On a tout fait. Et ils le sont sûrement. Mais ce dont on a besoin, c'est d'amour. Ils nous en donnent mais ils ont moins présents. Je veux pas être égoïste, c'est juste qu'on a besoin d'eux, que j'ai besoin d'eux. Et je me suis habituée à la solitude. A parler à la gouvernante. A me refermer. A devenir plus timide. Quand un seul être vous manque, tout vous semble dépeuplé. Et quand il y en a deux, on vous coupe les piliers de votre vie...

Elle leva le regard et encra le sien dans celui de Vince. C'était la vie. Elle ne pouvait rien y faire. En lui, elle avait trouvé de l'amour. Un autre amour. Pas celui qui lui manquait. Même si celui là aussi. Il était un peu comme le sauveur de son quotidien. Il était ce qu'elle attendait. Un super-héros qui vienne sauver une jeune femme en fleurs qui voulait se sauver. Elle le regarda avec des yeux doux et lui sourit. Elle caressa ses cheveux doucement, puis une de ses joues et s'accrocha à la nuque de Vince. Elle avait besoin d'amour et de tendresse. Elle ne se plaignait pas. Elle aimait être aimé. Et elle l'aimait. Ce lien qui les unissait la rendait plus forte face à la réalité. Elle s'accrocha à son cou d'une seule main cette fois et passa son autre main dans son dos. Elle le caressa doucement. Enfin, elle se cacha dans son cou déposant un doux baiser dans ce dernier.