« premières rencontres (ou pas!) » ♥

Vous voici au premier feu de camp de votre fabuleux été à Camp Rock. Cette soirée à pour thème « premières rencontres (ou pas!) ». C'est ici que vous allez pouvoir rencontrer les autres élèves du camp & discuter. Mais attention, vous n'allez pas passer votre soirée à discuter de la presse people du camp. Non, si vous êtes là, c'est pour chanter, danser, jouer et faire ce que vous savez faire le mieux, ce que vous voulez faire le plus: être une star! En effet, cela ne durera peut-être qu'une chanson ou deux, mais vous allez être sur cette grande scène, seul (ou avec votre groupe) & vous allez pouvoir faire connaître votre talent au reste du camp. Bien entendu, les professeurs ainsi que les frères Gray seront là pour vous écouter. Alors, bonne chance, n'ayant pas peur et surtout … ECLATEZ-VOUS!

Premier feu de camp ,première fois sur scène pour moi . Et si j'oubliais mes paroles ? Et si je faisais un flop totale ? Des tonnes de question se bousculais dans ma tête . C'était mon premier montage sur une scène ,premiere fois que j'allait chanté autre part que sous ma douche . Je chantait depuis des années mais je n'avais jamais chantée devant quelques - mis à part mes parents- car j'avais trop peur d'être complêtement ridicule . Je m'était préparée toute la journée , j'avais chantée dans ma chambre lorsque j'était seule et je m'était faite toute belle . Au moin si je chantait mal je pouvais faire des ravages auprès des garçons! Je portait un slim noir avec une chemise blache , de gros bracelet sintillait et tintait à mes poignets , et je portait un sautoir noir qui ressortait bien sur la chemise blanche , et une paire de botine à haut talon noirs . Quand à mes cheveux je les avait laissée lachée , niveau maquillage , c'était discret . Un coup de crayons sous chaque yeux , un coup de maquara et un peu gloss . Je m'approcha de la scène alors qu'il n'y avait encore personne dessus et me tourna pour être face au public , les minutes passais et les gens arrivait . En peu de temps il y eut un monde fou. J'était arrivée il y avait à peine quelques jours alors je ne conaissait pas tellement de monde.J'avais fais quelques connaissance ,dont Shane Gray , mais je ne l'avais pas croisée encore . Je regarda autour de moi en cherchant quelqu'un que je conaissais histoire de ne pas me retrouvée seule et de faire partagée ma trouille totale.

Une soirée. Une soirée de sa vie. Ce n'était pas grand chose, mais pourtant Avery avait du faire un sacré effort pour renoncer à aller s'éclater dans un bar et pour rester ici, au camps, pour chanter une ou deux chansons devant le reste du camps. Elle aimait la musique, et si elle était là c'était pour en faire, pour oublier, pour participer un minimum à la vie du camp. Elle avait sacrifié une soirée, mais c'était peut-être pour son bien après tout. Elle était venue à Camp Rock comme on va en centre de désintox ; elle y était venue sans être vraiment enthousiaste mais en sachant que c'était pour son bien. Elle avait 21 ans, un été ce n'était pas grand chose. Et pour le premier feu de camps, on lui avait demandé d'être présente. Elle s'efforça alors de faire ce qu'on lui demandait pour une fois, et resta.
Elle allait chanter, mais elle ne s'était même pas préparée. De toute la semaine, elle n'avait même pas répété une seule fois. Elle connaissait ses chansons, et tout était de l'impro. De toute façon, se rater devant tout le monde ne lui posait aucun problème. Elle avait l'habitude qu'on la regarde de travers, alors même si tout le camp s'y mettait, ça ne changerait absolument rien. Ce qu'elle allait chanter ? Une compo bien sur, laquelle ? Aucune idée, pour l'instant. Dans une heure, elle y serait et pour le moment, elle ne savait pas encore quoi chanter ? Mais Ave était vraiment du genre à ne jamais stresser. En fait elle n'éprouvait aucun sentiment. Le stress, l'inquiétude, la surprise, tout ça lui était inconnu. Elle se déciderai en dernière minute, comme toujours...
Une demi-heure avant le début de la soirée. Avy était dans sa chambre. Elle enfila un mini short en jean délavé, un T-shirt noir imprimé Jack Daniel's (de ce genre-là), large et model masculin. Puis elle prit un crayon noir et comme à son habitude, elle entoura ses yeux bleus d'un très épais trait de crayon noir qui lui donnait un regard encore plus noir et envoûtant. Elle passa rapidement une brosse dans ses cheveux blonds qu'elle avait partiellement lissés, de façon à ne garder que de légères boucles, et qu'elle avait décoiffés intentionnellement pour leur donner un coté sauvage. Elle était prête. Vêtus non pas comme une de ses starlettes, une de ces élèves qui se croyaient meilleures que tous, personne n'est cité mais Ave a des exemples en tête...
Pour finir, Avery glissa ses pieds dans ses bottes western (de ce genre-là).
Puis elle se dirigea vers l'endroit où aura lieu la soirée.

Le jour J. J'avais attendu ce moment depuis le début de la semaine et c'était enfin arriver. J'étais tellement excitée à l'idée de danser devant tout le camp que je n'en avais pas dormis de la nuit. Je m'étais donc levée extrêmement tôt ce matin. Je n'avais pas prévue de tenue spécial pour ce soir, il fallait donc que je me choisisse quelque chose de potable dans mon armoire. J'hésitais entre mettre un short ou une robe. Pour danser, lequel était le plus confortable? Je penchai pour la robe même si ce n'était pas extrêmement pratique je n'en avais rien à faire. Je n'étais pas là pour montrer mon cul mais pour montrer comment je dansais et si voir mon cul plaisait aux garçons et surtout à Shane cela ne me dérangeait absolument pas! La journée passa à une vitesse affolante, je n'avais pas une seule fois réviser ma chorégraphie et avait passer mon temps à bronzer prêt du lac pendant que la plupart des gens étaient entrain de réviser leurs paroles, leurs chorées ou encore leurs partitions. Je n'avais rien fait de tout cela, je la connaissais tellement par cœur que cela aurait été du temps perdu. Il fallait que je me repose et que je sois d'attaque pour ce soir alors quoi de meilleur qu'un merveilleux bain de soleil accompagné de vitamine C? La fête allait commencer et je n'étais pas encore prête. Je partis prendre une douche rapide, me maquillai de mascara, crayon noir et fard à paupière dans les tons dorés et mis ma robe. Elle était longue et très pratique pour danser. En y pensant bien elle était parfaite pour ma chorégraphie. On aurait surement l'impression que j'étais entrain de voler. Je m'attachais les cheveux en chignon bien haut et bien serrer, y glissa un collier de perle blanche assorti à ma robe et enfilai une paire d'escarpins blancs Jimmy Choo provenant de la dernier collection sortie jusqu'à ce jour. Je sortis du bungalow le sourire aux lèvres et partit en direction de l'endroit où allait se dérouler mon ascension.

Mon premier feux de camp, j’étais stressé à l’idée de dévoilé ma musique à tous les membres ses apprentis stars. C’était comme ouvrir mon journal intime et déballé audacieusement tous mes sentiments. Il est clair qu’un piano ne pouvait conter grands exploits, mais l’intensité du son pouvait se montré traitre et donner une idée sur mon inspiration. Pour l’occasion, je m’habilla assez simple, mon but premier n’était pas d’attiré l’attention, mais de trouver le voix qui pourrait m’accompagné pour le concoure final. Plutôt introverti, je ne me voyais pas encore foulé les planches seul, j’allais droit vers l’humiliation tout comme ma prestation au conservatoire. Je glissai un débardeur blanc, puis un jean taille basse. Dehors la chaleur était plutôt caniculeux, en plus de ma nervosité, mon front n’allait pas tarder à perler. Un peu de mascara pour allongé mes cils, intensifié mon regard de braise et de la poudre libre pour unifié mon teint de pèche. J’étais loin d’être la plus canon, du camp mais je me défendais tout en restant naturel. Les cheveux relevé d’une queue de cheval, je ramassai mon carnet de partitions, puis me hâta de rejoindre ce fameux feu qui crépitait déjà. Sur la scène, il y avait un garçon, inconnu encore pour moi. Il avait une certaine aisance qui me captiva aussitôt, ses mains étaient comme possédé par l’énergie de son instrument. Sa guitare aurait pu prendre feu s’il aurait continué à la gratouillé avec autant de fureur, bien sur ce n’était qu’une image, mais sa musique m’avait en quelque sorte brulé mon innocence. Je pris place m’excusant à tout ceux que j’ai put bousculer maladroitement, puis resta silencieuse jusqu’à la fin de sa prestation.

J’étais assise d’une petite blonde atypique, vêtu d’un t-shirt Jack Daniels, sur le fait je la trouvais plutôt sympathique, mais l’apparence n’était pas la fenêtre d’une âme. A la fin de la chanson, je regardai avec envie cette fille et se garçon s’enlacé, moi aussi je cherchai un coéquipier pour vivre un instant aussi magique. Une voie plutôt féminine de préférence, qui sait je l’entendrais peut-être aux feux ? L’opportun se présente toujours quand on s’attend le moins. J’applaudis la rock star, puis me leva à mon tour, pour me faire connaître à ce jeune publique. Bien sur ma présentation fut assez brève, mon nom, prénom et instrument fétiche, sans oublier que la musique que j’allais jouer ce soir était de ma composition. Je n’avais rien d’une grande virtuose, mais peut-être certain allaient ressentir des choses, des émois, jusqu’à en ressortir ébranlé de larmes. Je commençai les premières notes, un peu tremblantes, amer de ce clavier inconnu qu’on m’avait installé pour l’occasion. Puis au fur et a mesure, je me laissai envahir, fermant les yeux pour une totale osmose. Mes doigts rebondissaient presque sur les touches, les effleurant seulement comme une rose qu’on aimerait froisser. Ma musique était plus douce, limpide, ennuyante pour certain, mais elle racontait énormément de choses…De la peine, beaucoup de peine, d’ailleurs une larme s’échappa aussitôt de mes yeux. Glissant, Mourant sur le clavier ou je m’exprimais. Je ne cherchais pas à faire mon intéressante, loin de moi cette idée, juste de la musique….

A la fin de ma prestation je restai tête baissé, battu sur le fait de revivre ce lourd chapitre de ma vie. Une histoire qui n’avait pas prit fin d’ailleurs, car mon père me frappait encore. Aujourd4hui j’étais à l’abri au camp, mais pour combien de temps ? Si je venais à perdre le concours, je serais dans l’obligation de revenir et de subir le fruit de la peur. Au son de main qui s’entrechoquaient je relevai mon regard brun vers eux, ces personnes qui allaient désormais m’entouré jusqu’à la fin de l’été. Il semblait avoir apprécié, ce qui m’arracha un léger sourire et quelques larmes émouvez. Dans un remerciement, je quittai les planches pour me remettre près de la petite blonde, à l’allure garçonne. A vrai dire, j’étais très attiré par sa personne.

Avery s'était installée sur un banc après être arrivée là où allait se dérouler la soirée. Il y avait pas mal de monde, sûrement tout le camp en fait... Lorsqu'elle arriva, Ave ne put s'empêcher de faire une critique intérieurement. Ils appelaient ça un feu de camp. Le souvenir qu'elle avait des feux qu'ils faisaient à Lynchburg était bien différent. Une dizaine d'adolescents au maximum, 18 ans à peu près, assis autour d'un feu. Des bouteilles de Jack, des paquets de cigarettes. Des tentes à moitié montées dans lesquelles ils passeraient la nuit, bien conscients qu'aucun d'eu ne serait en état de prendre la route. Elle marcha jusqu'à un banc, guitare à la main, et s'y installa, attendant que quelqu'un prenne le micro, avec un certain détachement et un intérêt inexistant.
Après quelques minutes, une fille, jolie brune féminine du même age qu'Avy environ, arriva. Ave l'avait peut-être déjà croisée, ou pas, en tous cas elle ne s'en souvenait pas. Elle passa devant les personnes déjà assises, car les bancs étaient déjà bien remplis, et s'installa à la seule place libre restante, près d'Avery. Pourquoi cette place était-elle vide, Avery n'en avait aucune idée. Peut-être qu'elle avait déjà réussi à se faire une réputation... Ave lui jeta un rapide coup d'oeil, et en conclut dès le premier regard que ce n'était pas le genre de fille qu'elle fréquentait. Elle avait l'air trop sage, timide. Trop sensible pour pouvoir résister à une amitié avec Ave. C'est vrai que pour faire de la musique, il faut bien une part de sensibilité quelque part. Avery l'avait, mais uniquement lorsqu'elle avait un instrument en main et l'occasion de chanter. Après ça, elle redevenait la fille insensible et froide qu'elle était. Puis son attention fut bientôt attirée par deux personnes, une fille et un garçon, montant sur scène. le show commençait. Bien qu'elle essayait de se le cacher à elle-même, Avy devait avouer qu'elle avait hâte de voir ce dont les autres étaient capables et de découvrir les différents talents rassemblés ici. Elle coinça sa pochette entre ses cuisses et glissa sa guitare entre son siège et celui de son voisin. Puis elle porta le regard vers la scène. Le duo était vraiment bien. La voix de la jeune fille et les notes du jeune homme étaient accordées à la perfection. Avery aurait pourtant trouvé quelque chose à redire mais ce n'était pas son but ce soir. Lorsque les deux jeunes eurent fini, c'est sa voisine à la chevelure brune qui se leva. Elle avait l'air très timide, dans sa façon de se comporter. Lorsqu'elle s'installa au piano, tout devint plus clair dans la tête d'Ave. Les pianistes étaient des gens très sensibles et renfermés sur eux-mêmes, en général du moins, car il y avait comme toujours des exceptions. Elle-même jouait du piano, et la sensibilité et la timidité n'étaient pas vraiment des mots qui lui correspondaient. Les premières notes se firent alors entendre. Dès lors, Avery fut captivée par le son que produisait le piano. Cette fille avait beaucoup de talent c'était certain. C'était doux, mélancolique, et beau. Quelques notes auraient pu sonner faux mais Avery ne les entendit qu'à peine. Pas que les sons, toute l'attitude était magnifique. Puis la mélodie se stoppa. La jeune brune se leva, tête toujours baissée. Ave applaudit, comme tout le public le fit. Puis elle regarda la brune redescendre et venir se rassoire.
Ave balaya alors les rangées du regard. Personne n'avait l'air de vouloir se lever. Des hésitations sûrement... Ou un refus catégorique de se produire ce soir tant le stress et l'anxiété avaient pris possession d'eux... Avy en conclut donc que c'était à son tour de monter sur scène. Elle prit en main sa pochette de feuilles, dont les papiers s'échappaient par les cotés, montrant le désordre monstre qui régnait à l'intérieur. Feuilles plissées et déchirées dans les coins répondaient présent. Elle attrapa sa guitare, la lança premièrement pour la rattraper et la maintenir plus bas. Puis elle avança vers la scène et monta les quelques marches avec une assurance hors du commun, se comportant comme si elle s'apprêtait à entrer dans sa chambre et à jouer pour elle seule.

Avery s'était placée derrière le micro et passé sa guitare devant elle. Elle sortit alors un CD de pistes instrumentales. Elle l'avait enregistré le matin même. N'ayant pas encore assez de mains pour jouer guitare, piano, batterie et synthé simultanément, il fallait bien qu'elle enregistre l'instrumental à part pour ensuite placer sa guitare et sa voix dessus. Elle choisit alors l'une des pistes au hasard. S'il fallait montrer ce en quoi consistait notre talent, autant y aller à fond et montrer aux autres ce que c'était de la vraie country. Toutes ses compos étaient de ce style là, mais certaines sonnaient bien plus. Elle choisit alors une chanson nommée Do What You Want. C'était rythmé, et très entraînant. Plein d'accords country qu'elle adorait...
La musique commença. Trois coups sur la batterie pour donner le départ et elle se mit à jouer, accompagnée par son instrumental. Elle commença alors à chanter de sa voix grave, puissante et très accentuée, montrant bien qu'elle venait des états du Sud américain. Elle appuyait sur les notes aigues ou encore les fins de phrases avec une grand efacilité et tenait les notes longues et aigues très bien.


Spoiler:


C'était l'une des seules chansons qu'elle pouvait jouer en public, les autres étaient bien trop personnelles puisqu'elles révélaient son passé. Lorsqu'elle eu terminé, Avery descendit de scène. La petite brune qui avait été sa voisine il y a quelques minutes se retrouva alors face à elle, lui tenant le bras. Ave fixa sa main posée sur son bras, que la jeune fille ôta ensuite. Puis elle se mit à parler. Ave l'écouta, se demandant comment un être normalement constitué pouvait aligner autant de mots sans se lasser de parler. Avery nota tout d'abord le nom de la jeune fille, se demandant encore pourquoi elle avait eu l'envie soudaine de lui parler. Puis elle fut assez surprise des compliments que Camilla lui faisait. Elle n'avait jamais pris de cours, ni même vraiment travaillé sa musique pendant pas mal d'années, et elle s'en, fichait assez. Ce n'était qu’une échappatoire. Pas une perspective d'avenir. Puis la proposition de Camilla. Avery aurait voulu dire non, car le genre de musique de la brune et le sien n'étaient pas compatibles c'était certain. Et elle était vraiment du genre à travailler en solitaire. Elle n'aimait pas partager sa musique. Elle n'y avait même jamais pensé. Mais lorsqu'elle vit Camilla, elle constata comme un état de détresse et se dit que lui donner une chance ne serait peut-être pas si inutile. Elle répondit alors pour se présenter tout d'abord :

- Avery.

Puis elle répondit à sa proposition, hésitante.

- Hum... On peut toujours essayer. Même si je doute qu'on arrive à s'entendre.

Elle comprenait ce qu'elle voulait dire par là, mais peut-être que Camilla n'avait pas saisi. Peu importait...


[HJ : désolée pour la qualité de post vraiment bateau et la chanson à base non-inspirée du mercredi midi --' (oui je déteste écrire et composer de la crotte) ]

La blonde se présenta sous le nom d’Avery, un très joli nom jamais entendu avant. Camilla esquissa un léger sourire, un peu couper par les traits de la peur, ce qu’elle avait demandé était plutôt oser, peu sure qu’elle accepte après tout ils étaient de deux pôles complètements injoignable. Elle marqua une hésitation et Camilla baissa aussitôt les yeux, c’était peine perdu, mais en moins elle aura essayé quitte à se prendre la plus belle des claques. Contre tout attente elle accepta, pas directement, mais de quoi faire comprendre à la pianiste qu’ils pouvaient essayer une éventuelle collaboration. Du moins si ça réponse concernait la musique, car sur le fait ça pouvait tourner d’un autre sens. Elle arqua un sourcille, puis un sourire se raviva sur ses lèvres. Les malentendus, les mots à doubles sens, on tournait vite dans d’énormes quiproquos. Intimidé, elle passa sa main dans sa nuque, relevant légèrement sa chevelure faute de cette chaleur torride. Camilla n’était vraiment pas maitresse de la conversation pourtant sa timidité cachait une toute autre personne. Une fille plutôt curieuse qui aimait se bruler avec n’importe quels feux. Plutôt mal dans sa peau, elle adorait sentir la chaleur d’un autre corps, quitte à se perdre quelques secondes dans les bras d’un parfait inconnu. Elle cherchait un semblant de sécurité, mettant sa réputation en jeu, dans son quartier on le voyait presque comme une allumeuse, une trainée, mais elle n’était pas du tout ça….Juste une fille confuse qui cherchait de l’amour masculine en l’absence d’un père tendre et aimant. Quand à son étrange penchant pour le sexe égal, impossible à cerné, c’était peut-être plus doux et délicat. Elle releva le brun de son regard, perçant et pénétrant, puis lui dit.

-On peut toujours essayer et si jamais ça venait à te déplaire, je partirais aussi vite que je suis apparut dans ta vie. Je sais qu’on est assez contraire, ça saute aux yeux, mais je pense qu’on peut en tirer un truc plausible et atypique. Bien sur je te laisserais la composition des textes, je suis plutôt nul dans ce domaine. En moins que je suis trop critique…

Elle baissa les yeux, fuyant comme toujours ses interlocuteurs, puis serra son carnet de plus belle contre sa poitrine. Qui faisait des bonds incessants tant elle était nerveuse et la respiration haletante. Beaucoup de choses lui traversaient l’esprit, des choses plutôt curieuse…A nouveau, elle croisa son regard, laissant libre cour à des lèvres tremblantes, Camilla ne savait pas quoi ajouter de plus pour sa défense. Avery n’était pas une fille facile au premier abord, elle pouvait même faire peur avec son franc parlé, mais la petite brune ne voulait pas laisser filer le poisson aussi facilement. Elle resta un moment à la regarder, laissant le vent jouer avec ses cheveux, la blonde était si troublante vraiment….Sa voix, son état d’esprit, sa colère, tant de différences qu’elle voulait acquérir pour soi. Elle caressa sa nuque, un peu gêner de se silence qui venait de s’abattre sur eux. Insister aux feux de camp ne l’intéressé plus vraiment, Camilla voulait prolonger l’instant, l’intimant peut-être dans sa chambre pour commencer à se dévoilé entièrement. Elle avait beaucoup de musiques en poche et Avery un talent fou a épousé en mélodie.

-Tu veux qu’on aille dans ta chambre ou la mienne pour en parler plus tranquillement. J’ai hâte de découvrir toute tes facettes, ta musique, ton univers…Tu as l’air plutôt intéressant, sous cette carapace de punkette. Tout le monde à sa part d’ombre, c’est ça que j’aimerai travailler avec toi. Je ne raffole pas des mélodies du bonheur, je touche que le sombre, l’âme, la sensibilité. Je doute que sa soit facile, mais tu peux me faire confiance, je suis une belle névrosé…Donc ce n’est pas moi qui te jugerais, surtout pas… Ce n’est pas une invitation d’amitié, juste une mise à nu pour créer un univers riche pour notre chansonfinal. Je veux me donner entièrement et que tu m’accompagnes.

Faut l'avouer, ce n'était pas le premier feu de camp à lequel assistait Cléa, cependant cela la rendait toujours nerveuse ou inquiète. Elle donnait toujours l'impression de ce foutre de absolument tout, cependant au fond elle n'était pas tout à fait comme ceci. Elle souffrait en quelque sorte, du manque de réconfort de sa mère. Puis, elle n'aimait pas trop être devant une assemblée et surtout elle n'aimait pas chanter. Ce qu'elle aimait c'était danser, uniquement danser. C'était sa passion, sa voix et sa vie. Cléa ne voyait pas sa vie sans danse. Absolument inimaginable pour celle-ci.

Ce donnant un peu de courage, elle bondit de son lit, alla dans la salle de bain se maquiller et s'habilla normalement. Une paire de shot bleu destroy, un haut blanc ainsi qu'une veste en cuir niveau chaussure elle aborait une paire de botte motarde. C'était son style à elle, elle seule pouvait aimer ce qu'elle portait et elle s'en foutait de ce que le monde pouvait bien penser. Prenant rapidement son iPod, elle partit en direction du feu de camp toujours en jouant nerveusement avec ses doigts. La musique aux oreilles, elle écouta toujours la même chanson depuis environ deux semaines, ne pouvant plus s'en passer. Étant certaine d'être seule, elle commença à fredonner quelque parole. Certaine personne dans son entourage trouvaient qu'elle avait une voix magnifique, cependant Cléa n'était pas du même avis. Toujours en fredonnant, of course.



Spoiler:


Tout s'arrêta quand elle arriva enfin là où elle voulait être.

Avery, après avoir répondu à Camilla, se baissa pour ranger sa guitare dans sa housse te referma la tirette. Elle lui tournait ainsi le dos, ce qui aurait pu passer comme un manque de respect, mais ce n'était pas du tout l'intention d'Ave. Elle glissa ses feuilles dans sa pochette et rangea à nouveau son CD instrumental dans la boite qui lui était propre. Elle se tourna ensuite à nouveau vers Camilla et attendit qu'elle lui dise quelque chose. Puis, machinalement et d'un façon naturelle, elle sortit une boite de cigarette de sa poche et dégaina son briquet. Elle coinça l'une des cigarettes entre ses lèvres roses et d'un geste mécanique, ouvrit le briquet métallique et le porta vers sa bouche pour allumer la cigarette. sa main était forgée par l'habitude, son geste était naturel. Puis elle tira sur sa cigarette et souffla de la fumée avec un air de soulagement poussé. Puis Ave reporta enfin son attention sur Camilla qui s'était d'ailleurs mise à parler. Avery approuva ce que la petite brune disait d'un mouvement de tête. Elles étaient contraires, ça sautait tout simplement aux yeux. Tout les opposait, et Avy n'avait pas l'habitude de fréquenter des gens si différents d'elle. C'était le type de personnes qu'elle qualifiait souvent d'ennuyeuse, des gens trop timides et renfermés sur eux-mêmes qui ne seraient surement jamais capables de la suivre dans ses délires quotidiens. Mais c'était après tout une relation purement musicale et elles n'étaient pas forcément obligées de s'entendre parfaitement pour réussir à produire quelque chose de potable. Même si en général, Avery préférait mille fois travailler seule sur sa musique, essayer ne lui couterait rien. Et même si c'était l'échec total, peu importait car elle ne tenait même pas à réussir ce concours final. Elles verraient bien ce qui en ressortirait de toute manière... Ecrire des textes, elle maitrisait. La composition aussi lui tenait à coeur, il faut dire qu'une guitariste, pianiste, jouant de la batterie et du synthé n'allait pas se limiter à l'écriture de textes. Elles verraient ça plus tard... Par simple habitude, Avery tendit son paquet de cigarettes vers Camilla, lui en proposant ainsi une. Fumer seule ne l'avait jamais dérangée, le faire avec de la compagnie, ça lui plaisait aussi, tant qu'elle avait une cigarette dans le bec. Aller chez les autres, elle n'avait jamais vraiment apprécié, c'est pourquoi elle préférait aller chez elle pour commencer à travailler avec Camilla. Quelque chose de sombre ? Ça lui allait parfaitement. Elle n'avait jamais été joyeuse comme fille, pas du genre à rire ni même à sourire, et depuis les récents évènements de sa vie, elle se noyait plutôt dans tout ce qui pouvait toucher au noir, à l'obscurité, au danger. Ce style lui convenait tout à fait, et le fait que Camilla y soit familière la rassura quelque peu. Mais cette soit-disant mise à nue la fit légèrement appréhender ce qui allait se passer. Se révéler ne l'avait jamais enchantée, et c'est souvent à ce moment là qu'elle allait sur la défensive et faisait fuir les autres. Son habitude de toujours repousser les problèmes à plus tard lui fit vite oublier ce soucis. Ave se mit alors à marcher faisant signe à Camilla de la suivre :

- On va chez moi...

Elle se mit à avancer, laissant son esprit divaguer quant à la suite des évènements...

Le feu de camp était un des principaux évènements à Camp Rock. En effet, tous les participants pouvaient, dès le début de leur séjour, montrer ce qu'ils savaient faire, et se comparer aux autres. La concurrence était de plus en plus intense, car le niveau des élèves était très élevé. Mais ce n'était pas ce qui allait arrêter Harley Rosalinda. Bien au contraire, elle attendait ce moment avec impatience ; c'était l'occasion de faire de nouvelles rencontres, et de complimenter les autres sur leur savoir-faire, ou bien tout simplement, rigoler en mangeant quelques marshmallows, les sucreries favorites de la jeune fille. Bref. Le jour-j était enfin arrivé, et il était temps de se préparer.

Après avoir pris une bonne douche bien méritée, la jolie brune enfila sa tenue, confortable et classe, préparée avec soins pour l'occasion. C'était tout simplement une chemise à carreaux de bûcheron dans les tons bleus et avec des manches courtes. Ne l'oublions pas, l'été était là, et ce n'était pas un blouson qui allait la sauver de la chaleur. Un mini-short en jean complétait sa tenue, ainsi que des converses noires. En faite, c'était la base. Harley se maquilla un peu, et remit ses longs cheveux bruns en ordre, afin d'être encore plus présentable. Le dernier détail, c'était les lunettes de soleil. Elle en avait toute une collection, si bien que son choix se compliqua chaque minute qu'elle passait à les contempler. La jeune fille décida finalement de prendre des ray-ban pilot, tout à fait adaptées à sa tenue. Il ne lui restait plus qu'à enfoncer ses écouteurs dans les oreilles, et écouter une nouvelle fois l'une de ses chansons favorites. Peut-être oserait-elle chanter l'une d'elle lors du feu de camp, qui sait ? Harley claqua la porte de sa chambre, et s'aventura parmi l'un des sentiers du camp pour se rendre au feu.

En marchant, elle vit de nouvelles têtes s'affoler dans le camp, ne sachant pas dans quelle direction il leur fallait aller, ou bien en train de stresser en pensant à leur future prestation. Cela fit sourire la demoiselle, car en les regardant, elle se revoyait, trois ans plus tôt, dans la même situation. Elle avait beau être sociable, et ne pas avoir peur du ridicule, la jeune fille avait tout de même eu peur. Elle avait voulu faire une bonne impression, et grâce à son frère, elle avait réussi. Il l'avait aidé à sa manière, en la réconfortant comme il savait si bien le faire. Sans lui, il ne serait peut-être même pas là. Jefferson soupira. Rien qu'en repensant à sa période de mutisme, elle devenait légèrement triste. Elle secoua la tête et remis sa mèche brune à sa place dans ses cheveux. Ce n'était pas le bon moment pour penser à ces choses, surtout que si Maxyme la voyait, il s'inquièterait immédiatement. Elle espérait d'ailleurs le rencontrer quelque part près du feu, car elle ne l'avait pas revu depuis leur arrivée à Camp Rock.

Au bout de quelques minutes, Harley aperçut enfin un attroupement d'élèves près du feu. elle chercha des yeux des têtes qu'elle connaissait, pour ne pas rester seule dans son coin. C'est alors qu'elle reconnut au loin, assise près d'un arbre, Maxine Trevor. Discrètement, elle s'approcha de la blonde. Alors qu'elle se trouvait à quelques mètres d'elle, elle se décida enfin à l'interpeller.

« Hey Maxyne ! »

Jefferson remarqua que son amie sursauta légèrement lors de son arrivée, ce qui fit la fit sourire. Elle s'assit près d'elle, enlevant ses écouteurs des oreilles, afin de parler normalement à Maxi. Cete dernière avait beau être une bonne amie, néanmoins, il arrivait qu'elles se lancent des défis, ou bien qu'elles se querellent un peu. Elles avaient toutes les deux la même passion, et donc, le même but. C'est ainsi que leur relation tanguait entre amitié et rivalité. Mais elles s'aimaient quand même beaucoup, ce qui faisait qu'elles étaient plus amies qu'autre chose. Harley tourna la tête dans sa direction, et lui parla de nouveau.

« J'espère, que tu n'as pas encore eu l'occasion de chanter, parce que j'ai envie de voir, ou plutôt, d'entendre les progrès que tu as fait ! Enfin, si tu en as fait ... »

Les derniers mots qu'elle avait prononcé relevaient plutôt de la taquinerie, que de la moquerie méchante, et la demoiselle savait que Maxine l'avait compris.

Feu de camp. Ces mots font rêvés pour tous les apprentis chanteurs et danseurs du camp. Et moi y comprit. Cet évênement musical allait être le tout premier de toute ma vie. Et j'espérais qu'il ne soit pas le dernier. Plus j'en parle, et plus j'angoisse. C'est vrai que ça pourrait faire peur un feu de camp, vous croyez pas ? Parce que je vais enfin montrer à tout le monde mes talents. En espèrant que je ne sois pas trop ridicule, bien sûr. Tout devrait bien se passer, normalement. Enfin. J'avais mis mes chaussures porte-bonheur, qui m'ont été offerte par mon père. C'est la personne la plus chère à mes yeux. C'est grâce à lui que j'ai un talent comme celui-ci, j'ai tout hérité de lui, et j'en suis encore fier. J'étais presque prêt pour cette soirée importante. J'avais pris il y a cinq minutes une bonne douche froide, pour me rafraichir de cette chaleur extrérieure. Le soleil n'a pas arrêté de frapper sur nos têtes aujourd'hui, mais il était presque calmé à cet instant. C'est évidant, le soleil ne tappe plus le soir. Et heureusement, encore. Sinon tous les talents de ce soir qui devraient faire un show seraient cuits. Enfin bref, je portais un tee shirt blanc, accompagné d'une cravate noire. J'adore les cravates sur les tee-shirt, ça détermine mon style. J'avais enfiler un pantalon gris, mais il n'allait pas du tout avec le reste des vêtements, j'ai donc opté pour un slim noir. Pas très 'slim' le slim, sinon ça fait trop ... bouh. J'étais enfin prêt pour embarquer vers le feu de camp. Je fermai alors la porte de la sorte de cabane qui me sert de chambre, et ensuite avança quelques pas. J'aperçus déjà tous le monde qui était déjà. Je vis de loin une grande blonde aux cheveux bouclés, et je la reconnu de suite : c'était Avery. C'est la fille que je supporte le moins dans le camp, je sais pas pourquoi, je ne l'aime pas. Elle est très bizarre, je trouve. Une fois arrivé au camp, personne ne fit attention à mon arrivé, et c'était bien ça. Je suis resté debout, en attendant que l'on m'appelle pour interpréter une de mes compositions. J'avais bossé à fond pour qu'elle soit parfaite cette chanson, et je croise les doigts pour que je la réussisse aussi parfaitement qu'elle l'est.