Trop, c'était trop. J'en n'avais marre de refouler mes sentiments. Marre de mentir sur mon état et me dire qu'au fond peut-être que c'était mieux ainsi. Peut-être. Parce que soyons réaliste, ce n'était mieux ainsi, cela était devenu de plus en plus pire avec le temps. J'étais bonne comédienne, voilà pourquoi personne ne ce doutait de ce que je ressentais en fait au fond de moi, de mon coeur.

Voulant respirer un bon coup, je pris une veste totalement affreuse, cependant tellement chaude. L'enfila et sortie dehors. Dehors, il fesait en quelque sorte frais, le vent fouettait mes jambes nus comme un ver. Normal quand tu porte une paire de short destroy ainsi qu'une paire de ballerine dorée. Je n'avais pas réellement d'endroit précis, je voulais seulement m'échapper. Dieu compris ma prière, puisqu'il me guida vers le parc, arrivée à celui-ci, je remarquai une silhouette de dos. C'était Caleb. Mon ex petit-copain, je l'ai aimée et pourtant nous nous sommes séparés sans raison valabre. Repensant à ceci, une larme coula. Bref, je m'approchai et mis une main sur son épaule.

▬ Depuis quand Caleb vient au parc, seul ? demandai-je en souriant

Nos vies sont constitués de moments fugaces, nous les traversons comme des villes au bord d'une autoroute. Mais parfois nous nous apercevons que nous sommes en train de vivre quelque chose de différent, d'exceptionnel. Et ces instants là durent une éternité et sont inoubliables..
Il y aura toujours quelque chose pour détruire nos vies. La seule question est qu'est-ce qui va nous tomber dessus en premier. On est toujours au bord du gouffre.

▬ Depuis quand Caleb vient au parc, seul ?

On est plus heureux dans la solitude que dans le monde. Cela ne viendrait-il pas de ce que dans la solitude on pense aux choses, et que dans le monde on est forcé de penser aux hommes ?

▬ Depuis que j'ai lu un livre. annoncai-je

C'était totalement vrai, Caleb n'était jamais seul et ne lisait -presque- jamais. Enfin, je ne l'avais jamais vue tenir un bouquin de sa vie. Malgrés que nous étions sortis ensemble seulement deux mois environ. Je vous l'avoue, j'ai été assez surprise de savoir qu'il avait lu un livre, pas qu'il n'était pas stupide, seulement c'était étrange provenant de sa bouche à lui, à Caleb.

▬ Un livre ? demandai-je en riant

Il y a des heures pour tout, dans chaques journées. A Camp, il y a des heures pour aller à la plage, pour bavarder avec des amis à la terrasse d'un café, pour dormir, pour regarder la télévision, pour aller à une fête, pour se rendre au restaurant, pour flânner dans le parc. Il y a aussi, malheureusement, des heures d'ennuit. Le jeune homme avait donc décider de mettre cette heure à profit en cherchant un bon moyen de bannir définitivement l'inculte de sa vie. Que font les gens normaux quand ils s'ennuit? Ils s'enferment, recluent dans leur chambre, en essayant de trouver quelque chose pour chasser cette chose affreuse qu'est l'ennuit, un ami très dur à mettre à la porte.


▬ Tu pense vraiment que je lis moi ?

Jamais ô grand jamais, Cléa n'aurait cru si on lui avait dit que Caleb lisait un livre et surtout seul. C'était en quelque sorte quelque chose de très rare et qui ce produisait presque jamais. C'était enfait contre les règles d'or pour celui-ci, c'était trop étrange pour lui. Puis surtout quand Caleb était au Camp et pratiquait sa musique.

Toujours debout près de Caleb, je décidai de m'assir près de lui. Le parc. C'était un endroit banal, cependant très calme et paisible surtout quand tu voulais réfléchir. Bah, c'était la première fois que je venais ici depuis mon arrivée au Camp. Je n'avais jamais penser à venir ici, quand je voulais un peu de solitude, j'allais au lac ou restais dans ma chambre et écrivait ce que je ressentais dans un cahier bien cachée. Puis c'était en quelque sorte des chansons que j'écrivais, rien de bien spéciale.

▬ Non, je ne crois pas que tu lis dis-je en souriant, alors comment tu vas ?

J'attendais, c'était en réalité la première fois que nous nous parlions depuis notre séparation.

Caleb ne savait pas si il devait dire oui, ou si il devait dire non. Avrès dire, il aurait pu allé bien, le feu de camp s'était bien passé, et il s'amusait à Camp rock. Mais il pouvait tout autant dire le contraire, c'est vrai. Caleb n'était jamais seul en temps normal, pourquoi le serai-t'il aujourd'hui ?

- Je sais pas. Et toi ça va ?

Il lui posait la question en redoutant la réponse, Caleb avait certainement encore des sentiments pour Cléa. Si celle-ci dirait oui, c'est qu'elle ce serai remis de leur séparation, et si elle venait à dire non, peut être, qu'elle ne s'en serait toujours pas bien retablie, ce qui étonna Caleb, car Cléa est une fille forte.

La question ultime ! Comment j'allais depuis que celui-ci et moi nous nous étions quittés en mauvais terme en quelque sorte. Disons que j'allais entre le bien et le mal, je ne m'avais toujours pas remis de notre rupture alors que celle-ci durait d'un an. Un an déjà que nous étions plus un couple, douze mois que nous étions plus un couple. Mon sourire que j'avais depuis tout à l'heure s'évapora en moins de deux secondes. Un an.

- Un an idiot lancai-je légèrement frustrée

C'était sorti toute seule, oui je pensais qu'il était idiot, seulement je le gardais pour moi. Ne voulant pas réellement crée d'histoire, nous étions quand même deux amis avant de devenir un couple et aujourd'hui notre relation était je ne sais plus trop quoi. Ne voulant pas réellement changer de sujet, je décidai de répondre à sa question.

- Je vais bien, merci rajoutais-je rapidement

Reste forte Cléa, c'est la meilleure chose à faire. Ne pas montrer ses sentiments aux autres.

Je n'avait pas rêvé, elle m'avait bien traité d'idiot, ou alors elle parlait de autres chose. Enfin bon, enfaite je ne savais pas si j'allait bien ou mal, enfaite c'était à cause d'elle, je savait pas si c'était des sentiments d'amour et d'amitié que je resentait auprès de Cléa, mais ce qui était certain c'était que Cléa me manquait. Je fesait peut être autre chose avec d'autre personne, comme Alexie, ou encore Laura. Mais avec Cléa c'était différent.

Tu ma pas traité d'idiot la ?

Je fis une grimace, enfaite je savait pas si je devait en sourire ou en pleurer. C'est vrai, après tous, qui avait forcé le couple à ce séparé ? Bonne question, car des deux côtés, autant chez moi que chez Cléa, on semblait recité un texte.

Mhm...Content que t'aille bien...

Elle allait bien, elle n'avait donc plus aucun soucis avec moi. Moi part contre j'en avait, car j'ai cette boule au fond de la georges qui veut hurlé. Mais, Caleb Percy Jones serait t'il encore amoureux de son ex-petite copine ? Possible, c'est une question à resoudre avant de ce lancé dans quelque chose de nouveau.

Je priais pour qu'il n'est pas entendu quand je l'avais traité d'idiot, parce que sincèrement oui Caleb était idiot, enfin c'était mon avis & en plus il s'amusait avec les filles. C'était un homme et un homme resteraient toujours un homme. J'aimais bien Caleb avant que nous sortions ensemble, cela à en quelque détruit notre amitié qui me manque de plus en plus. Caleb était mon meilleur ami, je le considérais comme tel jusqu'à notre rupture rapide et simple. Enfin bref ! Cependant, il fallait croire qu'il m'avait entendu puisqu'il me posa la question ! Je préféra ne pas répondre par gentillesse, à la place je lui souriai. Sourire qu'il ne vit pas. Quelques minutes après il ajouta un truc. Wouah ! Plus sarcastique tu meurs !

- Excuse-moi d'être heureuse quand monsieur va mal dis-je

Oui parce que j'étais tellement heureuse que je montrai un sourire faux aux autres. Quel bonheur.